Ils sont là, tapis dans l’ombre. Ils rôdent, patiemment. Ils attendent leur heure, car ils savent qu’elle arrivera, inévitablement: ce sont les conflits. C’est un fait: nous sommes tous (et tout le temps) confrontés à des conflits, qu’ils soient personnels, professionnels ou sociétaux. Nous avons beau essayer d’être gentil et de nous entendre avec tout le monde, les conflits jaillissent en tout lieu et en toute occasion: ils font partie de la vie, ils sont le sel de la vie et il est presque impossible de les fuir: ils nous rattrapent, sans souffler, un jour (mais lequel ?)

Le conflit: on ne l’aime pas toujours, mais lui il nous aime, tout le temps

Les conflits sont les expressions naturelles, et parfois tonitruantes, de nos différences et de nos besoins (satisfaits ou non). Le conflit, c’est un peu comme un invité surprise que nous n’attendons pas et qui a le chic pour débarquer au pire moment. Ou comme une réunion interminable : on l’aborde avec de bonnes intentions et on en sort souvent avec un mal de crâne en se demandant pourquoi on s’est embarqué là-dedans ; quelle galère.

Pour gérer un conflit, la formule magique n’est pas « abracadabra » mais « vous avez raison». Alain Leblay

Le conflit revêt des formes diverses: une simple divergence d’opinions sur un film, une tension qui monte, un clash épique sur la dernière boîte de biscuits dans la salle de pause qui a été vidé ou la crise de nerf sur une bouteille de lait ENCORE mal rangée…Souvent le conflit éclate là où nous ne l’attendons pas. C’est la partie visible de l’iceberg qui est souvent la plus dérangeante, mais qui cache des enjeux qui sont bien plus profonds. Signe que les idées bouillonnent et que les opinions fusent, le conflit peut être une opportunité d’apprendre et de grandir: si et seulement si les parties s’engagent à trouver une solution commune. Comment ? En s’asseyant sur la chaise du discernement et en transformant la tension en dialogue constructif, en cherchant un compromis qui respecte les besoins et les intérêts de chacun.

Le conflit né d’un choc des perceptions. Cela signifie, que si chacun de nous développe sa souplesse perceptive et gagne ainsi en souplesse relationnelle, la notion même de conflit n’aura plus de raison d’être. Marion Hallet

Découvrez cette passionnante vidéo de Benoît Balla, formateur en Communication NonViolente sur la gestion de conflit