Les erreurs permettent souvent les succès. Dés lors, ne cachez pas vos erreurs sous le tapis ; apprenez d’elles, partagez-les. Et rappelez-vous cette expression pleine de sagesse: l’erreur est humaine, mais l’entêtement (ou la persévérance dans son erreur) est diabolique (errare humanum est, perseverare diabolicum). Enfin, n’oubliez pas cette leçon apocryphe d’Albert Einstein.

Appréciez vos réussites, ne cachez pas vos erreurs

« Un jour, en classe, Albert Einstein écrit au tableau: 9×1 = 09, 9×2 = 18, 9×3 = 27, 9×4 = 36, 9×5 = 45, 9×6 = 54, 9×7 = 63, 9×8 = 72, 9×9 = 81, 9 x 10 = 91.

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Voyant cette erreur, tous les élèves se moquent de lui. La bonne réponse est bien évidemment 90. Patiemment, Albert attend que tout le monde se calme et explique:

« Même si j’ai correctement répondu aux 9 premières questions, personne ne m’a félicité. Par contre, chacun de vous se moqua de moi suite à mon erreur. Cela veut dire qu’en dépit de nos nombreux succès, la société remarquera et notera notre plus petite erreur et s’en amusera. »

« Ne laissez pas une simple critique détruire vos rêves. Seuls ceux qui ne font rien ne font pas d’erreurs. »

Les échecs font aussi avancer la science

Ceux qui font avancer les sciences sont aussi ceux qui, dans l’anonymat le plus complet, échouent. Ces Hommes et ces Femmes de l’ombre qui travaillent sans relâche sur des théories qui ne se vérifient finalement pas.

Tous ces échecs – tous leurs échecs – sont néanmoins une précieuse mine d’informations sur laquelle s’appuient d’autres scientifiques qui élaborent d’autres théories. Qui peuvent alors emprunter d’autres chemins, qui peuvent tester autre chose, qui peuvent formuler d’autres thèses. Sans échecs des uns, pas de découvertes pour d’autres.

La science, c’est l’ignorance

Dans son livre « Sapiens » Yuval Noah Harari explique d’ailleurs: « La science moderne repose sur le constat latin: ignoramus, “nous ne savons pas”. Elle postule que nous ne savons pas tout. »

« De manière encore plus critique, elle accepte que ce que nous croyons savoir pourrait bien se révéler faux avec l’acquisition de nouvelles connaissances. Il n’est pas de théorie, d’idée ou de concept sacré qu’on ne puisse remettre en question (…) La Révolution scientifique a été non pas une révolution du savoir, mais avant tout une révolution de l’ignorance. La grande découverte qui l’a lancée a été que les hommes ne connaissant pas les réponses à leurs questions les plus importantes. »

Une théorie est souvent éphémère

Une théorie est censée faire avancer la science plutôt qu’à la définir pour l’éternité. Une théorie est mouvante, et non pas gravée dans le marbre. Même si c’est vrai maintenant – ou que nous ne pouvons pas prouver que c’est faux au jour d’aujourd’hui avec les connaissances que nous avons et le matériel dont nous disposons – cela ne veut pas dire que cette vérité persistera dans le temps.

Testez, échouez et continuez à avancer. Ou comme le dit l’écrivain Samuel Beckett : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux.« 

NB: L’histoire sur Albert Einstein n’a pas de source disponible. Aucune n’a été trouvée par l’auteur de ces lignes. Si vous en avez, voici notre adresse: info@emancipe.be. Merci et belle journée.