Un chaudronnier est contacté par le capitaine d’un énorme navire à vapeur afin qu’il répare son système de chaudières tombé en panne.

A l’heure prévue, le chaudronnier se rend sur place, pose quelques questions et visite la salle des machines. Qu’il observe très attentivement pendant quelques minutes.

Alors, le chaudronnier sort de sa poche un petit marteau et frappe un seul coup sur une valve. A ce moment précis, comme par miracle, le système se remet à fonctionner à la perfection.

Quelques jours plus tard, lorsque le capitaine reçoit la facture, il s’étrangle d’indignation. Compte tenu du peu de temps qu’il lui avait fallu pour réparer et de la facilité de l’intervention, celle-ci lui paraissait incroyablement élevée.

Le capitaine s’empare d’une feuille de papier et écrit au chaudronnier pour lui demander un décompte détaillé. Derechef, le chaudronnier répond à la demande du capitaine, qui reçoit une facture ainsi libellée:

• Donner un coup de marteau: 0,50 euros
• Savoir où frapper: 999,50 euros
• Total: 1000 euros HTVA

Et si nous utilisions d’autres mots que “changement” dans notre vocabulaire et nos objectifs de vie ? Aucun autre mot n’est plus trompeur, insuffisant, ramasse-tout et peut-être inutile, nous explique le psychiatre et écrivain Christophe André. Read More

Quelqu’un vint un jour trouver le célèbre philosophe Socrate pour lui confesser: « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami? »

– « Un instant, » répondit sèchement Socrate, « avant que tu ne me racontes tout cela, j’aimerais te faire passer un test très rapide. Ce que tu as à me dire, l’as-tu fais passer par le test des trois passoires ?

– Les trois passoires ?

– « Oui, » répondit Socrate. « Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai ?

– Non, pas vraiment. Je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire.

– Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Voyons maintenant. Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

– Ah non ! Au contraire !

– « Donc, » continua Socrate, « tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas sûr si elles sont vraies. Ce n’est pas très prometteur ! Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

– Utile ? Heu non, pas réellement

– Si ce que tu as à me raconter n’est ni VRAI, ni BIEN, ni UTILE, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir et, de ton côté, tu ferais mieux d’oublier tout cela ! «